Tokyo, 5 jours à base de Wahouuuu

Les quelques jours passés à Taipei ont permis une bonne transition. Entre l’Asie du Sud-Est où tout est « à la cool » et le Japon où tout est millimétré.

Le choc climatique à l’arrivée à Tokyo

Habitués à nos 25/30 degrés quotidiens, on a vite déchanté en arrivant à l’aéroport de Tokyo.

Pas le temps d’y penser, on doit s’attaquer à un système très complexe qu’est le métro à Tokyo. On s’en sort pas trop mal, on prend la SUICA Card* et direction Shinjuku où on a réservé un Airbnb pour les 5 nuits.

*SUICA Card : carte à créditer, idéal car à Tokyo on paye pas au trajet mais à la destination.

Aussitôt arrivés, aussitôt repartis, direction Uniqlo. On est clairement pas équipés pour les 3°et le vent qui souffle.

Une doudonne, 2 bonnets, des chaussettes et 1 pantalon plus tard, ça va mieux.

Dès le premier soir on prend la direction de Yokocho, une minuscule ruelle à côté de la gare de Shinjuku, réputée pour ses Yakitoris.

On s’installe dans un restaurant, on est tout de suite plongé dans l’ambiance Tokyoite. On ne comprend pas vraiment comment ça marche mais on a droit à une tablette pour passer commande. Super, on aura au moins les images.

Résultat, à part les edamames, on a mangé des brochettes de foie de poulet, de peau grillée, de tendons et d’intestins… Bref on est loin des bœuf au fromage ou saumon qu’on peut trouver en France.

Découverte de Shinjuku & Shibuya

Dès le lendemain on part à la découverte de la ville et de sa gastronomie (on se dit que le resto de la veille ne comptait pas).
Après l’observatoire gratuit sur la ville qu’offrent les tours jumelles de la Mairie, on se rend dans le quartier de Shinjuku. On s’arrête dans un resto sushi conseillé par le Routard.

Et c’est parti pour notre 1er sushi train !!! Pour 1€ l’assiette, on se régale. Bon à savoir pour la suite du séjour.

On fini la journée à Shibuya, quartier célèbre pour ses buildings et son passage piéton où se croise des millions de personnes chaque soir. On les essayes tous et c’est vraiment impressionnant, de jour comme de nuit.

Après un rapide passage à Omotesando, les Champs Elysés de Tokyo, on se dirige vers Golden Gai. Ce quartier est rempli de micro bars (environ 4m2) et les japonnais (enfin surtout les touristes) y viennent prendre un verre en fin de journée.

Beaucoup de bar exigent des frais d’entrée, on en trouvera un honnête pour déguster un bon whisky. Dommage, le barman ne parle pas anglais.

Asakusa, SkyTree tower et Harajuku

On se rend à l’extrémité Est de la Ville pour remonter l’avenue entre la porte de Kaminarimon et la porte Hozomon vers le temple Asakusa.

C’est très joli, mais sûrement pas une bonne idée à faire un dimanche, qui plus est le premier dimanche de 2018. Tous les japonais se sont donné le mot et on est pas tout seul.

Du coup on décide de monter le voir d’en haut, à la Sky Tree Tower. On arrive, tout est hyper bien réglé à la japonaise, une queue monstre mais en 20 minutes on est en haut.
Alors on monte haut, très haut (450 mètres) mais ça reste cher et très plein un dimanche aussi.

Le dimanche à Tokyo mieux vaut éviter de sortir.

Heureusement, on ira découvrir une deuxième merveille de la gastronome Japonaise : les Okonomiyaki. Une sorte de crêpe/omelette à base de choux (leur choux vert pas le mauvais chou blanc de chez nous), de bœuf, de ramen et plein d’autre choses possible. A faire soi même ou par le chef, c’est vraiment un délice.

On fini la journée à Harajuku, lieu de rencontre des Cosplay. La rue est animée, plein de boutique, pleins de monde mais on aura vu que peu de personnes déguisées.

Oedo park et Yanensen

Journée calme, on commence par la visite de l’Oedo park. Il fait beau, il fait bon, on se balade au milieu des pelouses entièrement jaunes (normal on est en plein hiver) mais elles sont impeccablement taillées.

Note pour plus tard : engager un jardinier japonais.

On se rend ensuite dans le quartier de Yanensen, plus traditionnel, où les maisons tailles basses constituent le décors. Ça fait du bien après les quartiers de Shinjuku et Shibuya où on se sent tout petit au milieu des buildings.

On y trouve des petites échoppes en bois, dans laquelle nous nous arrêtons manger les Tatoyaki (boulette de poulpes délicieuses).

Tokyo Central Station, Jardin Impérial, Yusukuni, Tokyo Tower et Odaiba

Dernier jour à Tokyo, on décide de carburer. Après avoir pris en photo la gare central de Tokyo, on se rend aux Jardins Impériaux avec l’espoir de visiter le palais.

Mais pas de chance, les visites sont très limitées et il faut réserver à l’avance. On fera quand même le tour, la pelouse toute jaune en hiver est taillée, comme un bonsai, de très très près.

Après avoir arpenté le sanctuaire de Yusukuni, on se balade dans le quartier de la Tokyo Tower, sorte de tour Eiffel japonaise. Possibilité de monter en haut mais on préfère la voir d’en bas (ça coûte moins cher) et visiter le temple juste à côté.

On passera la fin de journée à Odaiba, l’île artificielle au sud de Tokyo, pour assister à un merveilleux coucher de soleil sur la mer. Rien que le métro aérien pour s’y rendre vaut vraiment le coup.

La balade en bord de mer avec la Statue de la Liberté et la FujiTelevision tower est pas mal non plus.

Dernière nuit à Tokyo avant de prendre le train pour Hakone. On commande McDo en livraison, ça marche plutôt bien et ça nous permet de rester au chaud.

Conclusion

On a vraiment adoré Tokyo, une ville qui nous a surpris par sa discipline, son architecture (on se croirait à NY), sa gastronomie et sa propreté.

5 jours c’est bien mais définitivement pas assez pour prendre le temps de flâner et découvrir cette ville en profondeur.

On y reviendra vite !

Nos conseils

  • La visite des tours de la mairie, gratuite, offre une vue spectaculaire sur toute la ville et on y voit le Mont Fuji au loin.
  • Le 2ème étage du Starbucks reste le meilleur spot d’observation pour le passage piéton de Shibuya
  • Essayer les sushi trains et Okonomiyaki, un pur régal.
  • Eviter le weekend pour les temples et sanctuaires
  • La Suica Card est le meilleur moyen de voyager dans Tokyo (fonctionne pour Metro, bus, train et même chez la plupart des commerçant). Attention à bien la rendre à Tokyo car c’est le seul endroit possible, sous peine de perdre votre caution de 500 yen.

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